Il y a quelques années, lorsque Joachim Müller-Lancé gribouillait des formes sur du papier, il fit cette observation : « Mes croquis ont montré comment les formes de lettres peuvent être perçues non seulement comme des traits noirs sur un fond blanc, mais également comme des formes se répondant les unes aux autres. » C’est ainsi que naquit Shuriken Boy. Affichés individuellement, beaucoup de ses caractères ne ressemblent pas du tout à des lettres, mais une fois juxtaposées, elles représentent du texte. Ce look futuriste se retrouve souvent dans les mangas japonais et les graphiques high-tech. En fait, le nom Shuriken Boy a été inspiré par le roman de science-fiction de William Gibson, « Neuromancien », dans lequel une arme de ninja en forme d’étoile, un shuriken, représente le talisman du héros. Les caractères dynamiques et triangulaires de Shuriken Boy apportent sans conteste un effet dramatique aux emballages d’accessoires ou de produits high-tech, aux jouets et jeux, aux titres de livres, aux étiquettes de vêtement et aux logos de groupes d’utilisateurs d’ordinateurs. U.S. Patent Des. 410,025.